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FC Enghiennois Girls

Édito de la semaine | Le foot féminin subsiste entre deux eaux

Si le football reste le sport roi, il est indéniable que le pendant de la discipline masculine, le foot féminin, ne bénéficie pas du même amour, ni parfois du même respect.

 

Indubitablement, le football est, aujourd’hui comme hier, la discipline sportive la plus suivie, mais également la plus commentée, diffusée et partagée. Sur les réseaux, dans les médias ou ailleurs, le ballon rond se glisse un peu partout, un peu tout le temps. Bien sûr, le fait qu’il soit numéro un ne signifie pas que la presse, Nouvelle Gazette incluse, n’accorde aucune importance aux autres sports. Basket, rugby, volley, handball, athlétisme, hockey et tant d’autres, faites votre choix. Non, le sujet n’est pas là.

Le fait est, qu’à ce jour, le football féminin peine encore et toujours à se faire respecter. Si la pratique est en constante progression avec des équipes qui continuent de fleurir, il convient également de noter que l’encadrement ne suit pas forcément. Ce qui amène d’ailleurs ponctuellement des équipes à déclarer un forfait général et, donc, à provoquer des déséquilibre au sein des séries, notamment provinciales. Manque de joueuses, manque d’équipement... et manque d’intérêt ? Force est de constater, d’une part, que les clubs ne semblent pas toujours savoir dans quoi il s’aventure. A l’image de la P1 Hainaut et du forfait d’Ecaussinnes, à quelques jours du début du championnat. Difficile d’imaginer que la même chose eut été possible du côté des hommes à ce niveau de compétition.

D’autre part, si les choses s’améliorent au fil des échelons en ce qui concerne les clubs et l’encadrement des équipes, reste qu’il subsiste des couacs. Comme ce fameux match entre la RAAL et le Sporting de Charleroi, un jour d’ouverture du championnat, ou aucun officiel n’était présent pour arbitrer la rencontre. Un événement d’autant plus triste qu’il est survenu en IP Dames, troisième division du foot féminin... Alors, peut-être est-il temps d’accorder un peu plus d’importance à la gestion de ces championnats et de leurs équipes. Du moins, si l’on souhaite que la discipline connaisse une véritable évolution.