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FC Enghiennois Girls

Guide du foot provincial | La P3 féminine a-t-elle une raison d’exister ? « Plutôt gonfler la P1 et les P2… »

On peut analyser les séries de P3 féminines de deux façons : elles permettent à des équipes de se former sans la moindre pression. Mais elles sont aussi le réceptacle de diverses expériences peu concluantes et de forfaits en cascade. Quelle est son utilité ?

D’une certaine manière, on peut se réjouir du maintien des séries de P3 féminines. Elles permettent à des clubs de lancer une équipe sans pression particulière ou de prendre quelques années pour poser des fondations solides. Flobecq est dans ce cas de figure. « L’idée, c’était d’ouvrir le club aux filles, dans toutes les catégories d’âge. Le but, c’est de leur donner envie de rester, de progresser, et surtout de leur offrir un vrai parcours, avec une continuité dans leur apprentissage jusqu’en équipe première », explique Julie Schaillée, qui a quitté la REAL B pour rejoindre le nouveau projet de la RUSF à l’intersaison.

« Nous avons quelques anciennes joueuses de la REAL B qui m’accompagnent. Mais j’ai aussi dû beaucoup recruter. Il y a une vraie concurrence entre clubs dans la région. Donc à l’aube du championnat, on ne peut jamais être sûr de ce qu’on aura. Un jour, on a plus de joueuses, le lendemain, on en perd. Nous avons aussi gardé quelques anciennes du noyau de l’an dernier, ainsi que pas mal de débutantes. L’objectif est donc de simplement disputer une saison propre, dans une bonne ambiance. Et si quelques filles souhaitent nous rejoindre, elles sont la bienvenue. »

Trop de forfaits !

Enfin, l’objectif de disputer une saison propre et régulière ne dépend pas que des Flobecquoises. L’instabilité chronique des équipes féminines pose en effet un réel problème, surtout en P3, même s’il est aussi perceptible aux étages supérieurs. « Il faut s’attendre à des forfaits après quelques semaines ou quelques mois de compétition », prédit Julie Schaillée. Des paroles données puis ravalées, des emplois du temps qui ne concordent pas, des obligations familiales ou professionnelles qui surgissent : les raisons des défections sont multiples. Mais elles ne servent absolument pas la cause du foot féminin. Surtout aux échelons les plus bas ! La P3A compte par exemple 12 équipes… pour l’instant ! Julie est consciente des désagréments engendrés par cette formule et se pose la même question que d’autres : ces séries de P3 ont-elles une réelle utilité et servent-elles la cause du foot féminin ? « Nous allons nous retrouver avec un championnat régulièrement interrompu. Il faut alors chercher des amicaux si on veut rester dans une certaine dynamique alors que des équipes arrêteront peut-être en cours de route. »

Et celle-ci a bien une idée pour régler le problème à l’avenir. « Il doit être possible de gonfler la P1 et les P2, et même de rajouter une série au deuxième échelon provincial. Cela aurait pour conséquence directe de composer des séries à 16, avec des saisons complètes par exemple ! »

Une proposition pleine de bon sens qui n’empêcherait pas un retour à la case P3 quand les équipes féminines auront trouvé leur rythme de croisière et de la stabilité…

Chef des sports Nord Eclair

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